kamoulox69: Re-re-tentative de reprise

kyoden écrit: Je ne fais jamais de gros bloc AS10 comme ça autrement,

Je ne connais personne qui fait des blocs de 8 km AS10 à l'entraînement

Parcours ultra plat, petite pluie fine pour rafraîchir, chemin bitumé sans voiture sans ni de poule, ni d'obstacle pour ralentir...

Le top des conditions pour moi aussi (sans vent bien sûr ). Sur les bords du Rhône on a aussi ce type de parcours (ou chemins de halage en stabilisé) mais il y a beaucoup de monde.

Aujourd'hui la température était douce, le vent encore présent pour une sortie vallonnée où j'ai à nouveau emprunté des portions de la 1ère partie du Vulcain. La neige avait laissé place à la boue.
Je ne suis décidément pas fait pour courir à 16h (ventre lourd, point de côté dès le 1er km) .... et décidément pas fait pour les côtes non plus!!
www.strava.com/activities/1409070276
Je pensais pouvoir "gérer" les principales difficultés en courant même très lentement mais ce n'est pas possible; j'ai essayé de varier la pose du pied (peut-être que ça aura servi à quelque chose ) .... les cuisses ne voulaient pas en faire.
Toujours aucune descente effectuée rapidement.
Malgré tout j'ai grimpé les deux grosses difficultés moins lentement que sur la neige alors que j'ai vraiment eu l'impression de galérer davantage.
Ces séances ont un intérêt pour mes courses sur route: j'adore retrouver des parcours plats et roulants

Sans les voir en vrai c'est dur de se faire une idée, mais d'après Strava certaines portions des côtes sont bien raides, il n'y a pas d'intérêt à les passer en courant hormis sur un travail spécifique de puissance et donc sur des répétitions courtes.

Tu peux voir la marche dans les portions raides comme un travail de renforcement musculaire qui te sera de toute façon bénéfique

J'ai regardé le profil strava et certaines portions sont raides il peut être bon de marcher cela fait travailler d'autres groupes de muscles et sollicite moins les mollets.
Ensuite le cardio redescend tranquillement.

D'accord avec les autres, à partir d'un certains %, on est perdant à courir !
Il vaut mieux perdre quelques secondes sur une montée mais économiser 30% d'énergie pour relancer ensuite

Je ne fais AUCUN travail orienté trail et je fais seulement le constat de mes difficultés.... qui ne datent pas d'hier
Le kiné a remarqué certaines zones de "tension" dans les cuisses et m'a demandé si je n'avais pas fait de renforcement depuis ma dernière visite donc mes sprints courts en côtes et mes sorties vallonnées semblent avoir eu un petit impact à ce niveau-là.
Que ce soit en marchant par moments ou en variant la pose de pieds au sol, je n'ai toujours pas trouvé la formule la mieux adaptée à ce type d'effort
Une chose est sûre: peu importe la stratégie, le cardio ne redescend pas et les cuisses souffrent.
Dans la reco d'hier je n'ai pas effectué la toute première montée qui m'attend dans 15 jours (dont la rue du "calvaire" ), les deux grosses descentes et la dernière montée (1,2 km à 6%) même si certaines portions d'hier étaient de difficulté parfois équivalente.

Oui bien sûr que pour toi il n'y a pas d'objectif trail derrière mais juste un objectif de renforcement pour la course sur route. C'est pour ça que je te disais qu'il ne faut pas te tracasser de devoir marcher, le renforcement se fait de toute façon, en plus ton gabarit n'aide pas à faire le cabri dans les côtes à mon avis

Le seul pb que ça peut poser c'est une question d'amour propre, même si le trail n'est pas un objectif pour toi, c'est de se faire doubler en côte par des mecs à priori plus faible que toi en course à pied
La formule la mieux adaptée selon moi le jour de la course, compte tenu de tes difficultés, est de marcher tôt, avant que les cuisses ne brulent trop, pour pouvoir relancer dès que tu le peux et jouer sur tes qualités de coureur.