Plaisir de courir, mythe ou réalité?
- salamana
- Hors Ligne
- Fresh Boarder
- Messages : 2
- Remerciements reçus 0
Réponse de salamana sur le sujet Plaisir de courir, mythe ou réalité?
Posted il y a 9 ans 2 mois #379724
Etant encore une grande débutante (à défaut d'être une immense débutante), je crois que mes premiers plaisirs ont surtout été lié à la fierté de réussir à courir Xmin sans m'arrêter, à franchir des caps dans ma progression, à boucler une séance qui sur le papier (enfin smartphone pour moi) me semblait inaccessible.
Pour moi, ça dépendait aussi énormément de "l'environnement de course". A la base, bien avant de courir, j'aimais marcher, me promener dans les bois avec mes chiens, découvrir un nouveau sentier, m'émerveiller du paysage. Courir sur les trottoirs, c'est vraiment pas mon truc, j'y prends peu de plaisir, par contre dès que je peux m'évader c'est le pied. J'adore particulièrement les endroits un peu sauvage où faut sauter par dessus des ruisseaux, slalomer entre les branches (à une allure d'escargot).
Un truc également important dans ma découverte du plaisir a été de trouver un plan d'entrainement qui me correspondait réellement. Mais ça c'est vraiment propre à chacun. Avant d'enfin réussir à "boucler un plan" et donc être capable de courir 30min sans m'arrêter, j'en ai testé plusieurs au gré des années, en pointillé. J'ai toujours eu un peu de mal avec ceux où je dois regarder ma montre en permanence. Je parle même pas de mon essai de courir juste en endurance fondamentale en suivant le cardio. J'ai besoin de pouvoir apprécier le paysage pour trouver du plaisir, je suis pas très chiffres en fait. Celui qui m'a convenu au final était une application immersive dont j'attendais avec impatience la suite de l'histoire à chaque séance. Un peu comme on attends la suite de sa série préférée. Le concept me parlait (même s'il me parlait en anglais lol). J'ai aussi beaucoup apprécié le découpage de leurs séances entre échauffement, partie de course obligatoire, et "freeform run" où on pouvait à loisir choisir si on voulait courir totalement cette portion de l'entrainement, la marcher entièrement ou alterner marche et course. Du coup ça s'adaptait bien à ma forme du moment, je pouvais lever le pied les jours de "moins bien" sans me sentir en échec à la fin de la séance (avec l'obligation de répéter la séance jusqu'à ce que ça passe). Et les jours de grande forme, je pouvais moi-même me fixer des petits défis en décidant de courir au minimum X minutes de cette portion de freeform run (et ressentir de la fierté à le relever). Ca m'a beaucoup aidé je pense à "accrocher à la course à pied", je ne suis jamais sortie frustrée d'une séance.
J'espère que tu trouveras toi aussi "ton plaisir" à courir.
Pour moi, ça dépendait aussi énormément de "l'environnement de course". A la base, bien avant de courir, j'aimais marcher, me promener dans les bois avec mes chiens, découvrir un nouveau sentier, m'émerveiller du paysage. Courir sur les trottoirs, c'est vraiment pas mon truc, j'y prends peu de plaisir, par contre dès que je peux m'évader c'est le pied. J'adore particulièrement les endroits un peu sauvage où faut sauter par dessus des ruisseaux, slalomer entre les branches (à une allure d'escargot).
Un truc également important dans ma découverte du plaisir a été de trouver un plan d'entrainement qui me correspondait réellement. Mais ça c'est vraiment propre à chacun. Avant d'enfin réussir à "boucler un plan" et donc être capable de courir 30min sans m'arrêter, j'en ai testé plusieurs au gré des années, en pointillé. J'ai toujours eu un peu de mal avec ceux où je dois regarder ma montre en permanence. Je parle même pas de mon essai de courir juste en endurance fondamentale en suivant le cardio. J'ai besoin de pouvoir apprécier le paysage pour trouver du plaisir, je suis pas très chiffres en fait. Celui qui m'a convenu au final était une application immersive dont j'attendais avec impatience la suite de l'histoire à chaque séance. Un peu comme on attends la suite de sa série préférée. Le concept me parlait (même s'il me parlait en anglais lol). J'ai aussi beaucoup apprécié le découpage de leurs séances entre échauffement, partie de course obligatoire, et "freeform run" où on pouvait à loisir choisir si on voulait courir totalement cette portion de l'entrainement, la marcher entièrement ou alterner marche et course. Du coup ça s'adaptait bien à ma forme du moment, je pouvais lever le pied les jours de "moins bien" sans me sentir en échec à la fin de la séance (avec l'obligation de répéter la séance jusqu'à ce que ça passe). Et les jours de grande forme, je pouvais moi-même me fixer des petits défis en décidant de courir au minimum X minutes de cette portion de freeform run (et ressentir de la fierté à le relever). Ca m'a beaucoup aidé je pense à "accrocher à la course à pied", je ne suis jamais sortie frustrée d'une séance.
J'espère que tu trouveras toi aussi "ton plaisir" à courir.
par salamana
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- dule66
- Hors Ligne
- Golden runner's
- Messages : 4432
- Remerciements reçus 774
Réponse de dule66 sur le sujet Plaisir de courir, mythe ou réalité?
Posted il y a 9 ans 2 mois #379731
Oui c'est vrai ça peut paraitre étrange que d'éprouver du plaisir en courant !
On m'aurait dit il y a seulement quelques années que je me régalerais à courir je ne l'aurais jamais cru, tellement je suis réfractaire à l'effort !
Et pourtant c'est un fait,
Le plaisir de courir existe bel et bien, c'est même carément addictif !
Parce que j'ai découvert qu'on pouvait courir -trottiner !- sans souffrir, tranquillement, et que le corps s'adapte et progresse.
J'ai découvert aussi que ce sport individuel contenait un gros potentiel collectif, un esprit d'équipe, de la solidarité.
Pendant une course, ou pendant un gros entrainement, parfois, régulièrement même, je souffre et je me dis "qu'est ce que tu fous là ? t'es cinglée, maso !!! Jamais plus je ne recommencerai à courir comme ça...." et pourtant, je remets le couvert systématiquement.
Cet été j'ai participé à plusieurs petites courses locales, je me suis ré-ga-lée. Plaisir et souffrance mélées c'est vrai, mais toujours cette envie d'y revenir...
Je ne me l'explique pas vraiment, il faut le vivre pour le comprendre. C'est tout le mal que je te souhaite !
On m'aurait dit il y a seulement quelques années que je me régalerais à courir je ne l'aurais jamais cru, tellement je suis réfractaire à l'effort !
Et pourtant c'est un fait,
Le plaisir de courir existe bel et bien, c'est même carément addictif !
Parce que j'ai découvert qu'on pouvait courir -trottiner !- sans souffrir, tranquillement, et que le corps s'adapte et progresse.
J'ai découvert aussi que ce sport individuel contenait un gros potentiel collectif, un esprit d'équipe, de la solidarité.
Pendant une course, ou pendant un gros entrainement, parfois, régulièrement même, je souffre et je me dis "qu'est ce que tu fous là ? t'es cinglée, maso !!! Jamais plus je ne recommencerai à courir comme ça...." et pourtant, je remets le couvert systématiquement.
Cet été j'ai participé à plusieurs petites courses locales, je me suis ré-ga-lée. Plaisir et souffrance mélées c'est vrai, mais toujours cette envie d'y revenir...
Je ne me l'explique pas vraiment, il faut le vivre pour le comprendre. C'est tout le mal que je te souhaite !
par dule66
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Maxens
- Hors Ligne Auteur du sujet
- Junior Boarder
- Messages : 21
- Remerciements reçus 0
Réponse de Maxens sur le sujet Plaisir de courir, mythe ou réalité?
Posted il y a 9 ans 2 mois #379733
Merci à vous pour ces premières réponses assez instructives et personnelles.
J'en profite pour en dire un peu plus sur mon ressenti et sur les raisons de mon questionnement.
Comme je l'ai dit je suis un citadin, avec un boulot qui laisse malheureusement peu de place à l'activité physique en semaine, en raison de mes horaires et du trajet de 50 minutes matin et soir.
Je me suis donc mis à la course à pied dans l'idée de remettre un peu d'activité physique dans ma vie et de me sentir mieux dans ma tête et dans mon corps.
J'ai souvent tendance à avoir des périodes de stress et d'angoisse intense au boulot et je cherche un moyen de me faire du bien tant physiquement que mentalement.
Je n'ai donc pas choisi la course a pied parce que je trouve ça hyper fun, ni parce que j'adorais ça ado. Je m'y suis mis parce que c'est une activité aisée à réaliser avec un peu de courage et qui n'implique pas de réel sacrifices.
La notion de plaisir est donc importante dans ma motivation car je ne m'y suis pas véritablement mis par plaisir,mais tout en espérant que le faire allait me provoquer un déclic et déclencher quelque chose de nouveau en moi.
Pour le moment au bout d'un mois d'effort, à raison de 2 séances par semaine, je dois dire que la motivation ne flanche pas. Selon les séances le plaisir est plus ou moins présent, tout comme la souffrance. Parce qu'il faut l'avouer si courir n'était que plaisir nous le ferions tous sans exception.
Je suis donc plus ou moins à la moitié du "plan débutant 30 minutes" et je constate séance après séance la progression. Et ça c'est motivant parce qu'il y a 2 semaines je courrai 5 minutes de moins qu'hier et jamais je n'aurai pensé ajouter 5 minutes en si peu de temps. Ce plan semble donc adapté à mon initiation jusque là.
Comme pour d'autres que j'ai lu ici, pour le moment, à chaque fin de séance et dans les heures qui suivent, je n'ai qu'une envie, c'est d'être à la prochaine.
J'espère toutefois que je vais réussir à continuer avec le changement de saison. Bientot courir a 19h en semaine ne sera plus possible et le froid et la pluie risque de modifier le côté bucolique des footing estivaux.
Si je dois me fixer un objectif, il est premièrement d'atteindre les 30minutes sans m'arrêter. Pour être tout à fait honnête, cela ressemble encore à une montagne. Donc chaque chose en son temps, j'espère que ma progression m'aidera à garder la motivation.
J'en profite pour en dire un peu plus sur mon ressenti et sur les raisons de mon questionnement.
Comme je l'ai dit je suis un citadin, avec un boulot qui laisse malheureusement peu de place à l'activité physique en semaine, en raison de mes horaires et du trajet de 50 minutes matin et soir.
Je me suis donc mis à la course à pied dans l'idée de remettre un peu d'activité physique dans ma vie et de me sentir mieux dans ma tête et dans mon corps.
J'ai souvent tendance à avoir des périodes de stress et d'angoisse intense au boulot et je cherche un moyen de me faire du bien tant physiquement que mentalement.
Je n'ai donc pas choisi la course a pied parce que je trouve ça hyper fun, ni parce que j'adorais ça ado. Je m'y suis mis parce que c'est une activité aisée à réaliser avec un peu de courage et qui n'implique pas de réel sacrifices.
La notion de plaisir est donc importante dans ma motivation car je ne m'y suis pas véritablement mis par plaisir,mais tout en espérant que le faire allait me provoquer un déclic et déclencher quelque chose de nouveau en moi.
Pour le moment au bout d'un mois d'effort, à raison de 2 séances par semaine, je dois dire que la motivation ne flanche pas. Selon les séances le plaisir est plus ou moins présent, tout comme la souffrance. Parce qu'il faut l'avouer si courir n'était que plaisir nous le ferions tous sans exception.
Je suis donc plus ou moins à la moitié du "plan débutant 30 minutes" et je constate séance après séance la progression. Et ça c'est motivant parce qu'il y a 2 semaines je courrai 5 minutes de moins qu'hier et jamais je n'aurai pensé ajouter 5 minutes en si peu de temps. Ce plan semble donc adapté à mon initiation jusque là.
Comme pour d'autres que j'ai lu ici, pour le moment, à chaque fin de séance et dans les heures qui suivent, je n'ai qu'une envie, c'est d'être à la prochaine.
J'espère toutefois que je vais réussir à continuer avec le changement de saison. Bientot courir a 19h en semaine ne sera plus possible et le froid et la pluie risque de modifier le côté bucolique des footing estivaux.
Si je dois me fixer un objectif, il est premièrement d'atteindre les 30minutes sans m'arrêter. Pour être tout à fait honnête, cela ressemble encore à une montagne. Donc chaque chose en son temps, j'espère que ma progression m'aidera à garder la motivation.
par Maxens
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- maximer
- Hors Ligne
- Platinum Boarder
- Messages : 390
- Remerciements reçus 25
Réponse de maximer sur le sujet Plaisir de courir, mythe ou réalité?
Posted il y a 9 ans 2 mois #379741
moi je prends beaucoup de plaisir à courir. Je ne me force quasiment jamais : quand j'ai envie de courir vite je cours vite, sinon je cours lentement. Je cours énormément (plus de 50 km par semaine) et j'aime énormément ça ! Je ne pense pas que souffrir soit indispensable en course à pied. Si on souffre, on peut toujours ralentir
par maximer
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- zdravo
- Hors Ligne
- Platinum Boarder
- Messages : 877
- Remerciements reçus 105
Réponse de zdravo sur le sujet Plaisir de courir, mythe ou réalité?
Posted il y a 9 ans 2 mois #379751
je me suis jamais vraiment posé la question ? J'ai commencé la CAP par défi (avec des potes), puis satisfait d'une 1ere course, j'ai voulu m'améliorer et progresser.. donc j'ai continué. Bonus, cela m'a fait perdre un peu de poids (mais c'est surtout "les à côté de la CAP" : meilleure hygiène de vie, moins de mal-bouffes...).
Maintenant peu importe le climat (soleil, pluie, neige, chaleur, froid) je sors courir ^^
Parfois je me force, c'est sûr mais généralement après une séance je me sens bien mieux
Maintenant peu importe le climat (soleil, pluie, neige, chaleur, froid) je sors courir ^^
Parfois je me force, c'est sûr mais généralement après une séance je me sens bien mieux
par zdravo
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- carolescargot
- Hors Ligne
- Platinum Boarder
- Messages : 352
- Remerciements reçus 57
Réponse de carolescargot sur le sujet Plaisir de courir, mythe ou réalité?
Posted il y a 9 ans 2 mois #379770
J'ai commencé à courir quasi contrainte et forcée car j avais vraiment besoin de pratiquer une activité physique et que la cap était la seule compatible avec mon mode de vie (boulot très chronophage avec des horaires variables, bébé en bas âge, pas de club sportif à proximité)
J'ai pris du plaisir à courir dès la 3e séance je pense et depuis ça ne s'est pas démenti; si je pouvais j irais courir tous les jours, j appréhende un peu l arrivée de l hiver car pas mal de séances se feront dans le noir mais je ne pense pas me démotiver pour autant
Par contre, essayant d appliquer le principe de progressivité, je pense que je n'ai jamais souffert pendant mes sorties (même si je me suis donnée pas mal sur certaines, je ne connais pas encore cet aspect de la cap)
J'ai pris du plaisir à courir dès la 3e séance je pense et depuis ça ne s'est pas démenti; si je pouvais j irais courir tous les jours, j appréhende un peu l arrivée de l hiver car pas mal de séances se feront dans le noir mais je ne pense pas me démotiver pour autant
Par contre, essayant d appliquer le principe de progressivité, je pense que je n'ai jamais souffert pendant mes sorties (même si je me suis donnée pas mal sur certaines, je ne connais pas encore cet aspect de la cap)
par carolescargot
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Temps de génération de la page : 0.236 secondes