Plaisir de courir, mythe ou réalité?
- Maxens
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Salut à tous,
Moi c'est Max. Je suis nouveau ici et j'ai des dizaines de questions à poser, pour je l'espère réussir à mettre de la course à pied durablement dans ma vie de trentenaire. J'ai 30 ans, je vis à Lille, cela fait plusieurs années que je ne faisais plus de réelle activité sportive et j'ai décidé début aout de me mettre à la course a pied. Je ne fume pas, ne bois pas trop et suis en léger surpoids mais rien de dramatique pour un citadin.
Ma motivation c'est évidemment comme beaucoup de reprendre mon corps en main et de vivre plus sainement en abordant la trentaine, qui est généralement le début de l'excès de sédentarité.
Mais ce qui m'amène à créer ce sujet c'est une la volonté de répondre à l'une des questions les plus énigmatiques en rapport avec la course a pied : vais-je vraiment y prendre du plaisir au point de réussir à continuer le plus longtemps possible.
Parce que voilà, j'ai commencé début aout le plan débutant proposé sur ce site et j'ai lu pas mal de forum et sites de conseils pour me motiver. Et de nombreuses fois j'ai été étonné de constater que la course a pied est associé à une notion de "plaisir" et de "bien être" par ses pratiquants.
Or, je dois avouer que du haut de mes quelques semaines de footing lent et fractionné, je ressens encore assez peu de plaisir et j'avoue avoir peur de me lasser avec l'hiver qui arrive.
En fin d'aprèm, ce mardi j'ai néanmoins réussi a poursuivre ma progression en enchainant 4 fois 6 minutes de course. Et si le plaisir de courir n'en est pas encore réellement, j'avoue ressentir de la satisfaction à enchainer une progression minute par minute.
D'où ma question : peut-on réellement prendre du plaisir en courant, ou est ce juste une légende, un mythe inventé par les plus courageux d'entre les humains qui réussissent à s'infliger cette activité physique et qui sont simplement génétiquement mieux dotés que moi.
Autrement dit, mes efforts finiront-ils par être payant ou suis je condamné à ne pas prendre de plaisir en courant si ce n'est pas le cas au démarrage.
Merci d'avance à tous pour votre contribution à ma progression.
Moi c'est Max. Je suis nouveau ici et j'ai des dizaines de questions à poser, pour je l'espère réussir à mettre de la course à pied durablement dans ma vie de trentenaire. J'ai 30 ans, je vis à Lille, cela fait plusieurs années que je ne faisais plus de réelle activité sportive et j'ai décidé début aout de me mettre à la course a pied. Je ne fume pas, ne bois pas trop et suis en léger surpoids mais rien de dramatique pour un citadin.
Ma motivation c'est évidemment comme beaucoup de reprendre mon corps en main et de vivre plus sainement en abordant la trentaine, qui est généralement le début de l'excès de sédentarité.
Mais ce qui m'amène à créer ce sujet c'est une la volonté de répondre à l'une des questions les plus énigmatiques en rapport avec la course a pied : vais-je vraiment y prendre du plaisir au point de réussir à continuer le plus longtemps possible.
Parce que voilà, j'ai commencé début aout le plan débutant proposé sur ce site et j'ai lu pas mal de forum et sites de conseils pour me motiver. Et de nombreuses fois j'ai été étonné de constater que la course a pied est associé à une notion de "plaisir" et de "bien être" par ses pratiquants.
Or, je dois avouer que du haut de mes quelques semaines de footing lent et fractionné, je ressens encore assez peu de plaisir et j'avoue avoir peur de me lasser avec l'hiver qui arrive.
En fin d'aprèm, ce mardi j'ai néanmoins réussi a poursuivre ma progression en enchainant 4 fois 6 minutes de course. Et si le plaisir de courir n'en est pas encore réellement, j'avoue ressentir de la satisfaction à enchainer une progression minute par minute.
D'où ma question : peut-on réellement prendre du plaisir en courant, ou est ce juste une légende, un mythe inventé par les plus courageux d'entre les humains qui réussissent à s'infliger cette activité physique et qui sont simplement génétiquement mieux dotés que moi.
Autrement dit, mes efforts finiront-ils par être payant ou suis je condamné à ne pas prendre de plaisir en courant si ce n'est pas le cas au démarrage.
Merci d'avance à tous pour votre contribution à ma progression.
par Maxens
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- Actorios
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Réponse de Actorios sur le sujet Plaisir de courir, mythe ou réalité?
Posted il y a 9 ans 2 mois #379689
Bienvenue,
Est-ce qu'on prend du plaisir à courir? En ce qui me concerne, certainement !
C'est plus ou moins évident selon les séances. Il y a des jours avec et des jours sans... Comme pour tout.
Par contre, les endorphines ne se déclenchent qu'au bout d'un moment (30mn de footing).
Un article sur le net (vite trouvé) sur le sujet:
www.jogging-international.net/sante-form...ez-vers-le-bonheur-1
Maintenant, je ne dirai pas que la recherche de ce plaisir est ce qui me pousse à courir ou si c'est le cas, c'est inconsciemment.
C'est d'abord l'entretien physique, l'action positive sur le stress, l'hygiène de vie... Les mêmes choses qui t'y conduisent, je suppose.
Ensuite, il y a la compétition et l'habitude. Quand je parle de compétition, il peut s'agit de compétition... contre soi-même, le dépassement de soi. Le fait de parvenir à boucler son plan "courir 30mn sans s'arrêter", sa première course... Il y a un plaisir fou à progresser et ce d'autant qu'au départ, ça va très vite. On trouve toujours un objectif à sa mesure (que ce soit une distance plus longue, un temps plus court, une course particulière).
Enfin pour les jours difficiles, c'est parfois le poids de tout ce qu'on a fait précédemment et le respect scrupuleux du plan d'entraînement qui vont nous aider à prendre la route.
Personnellement, je me suis mis à la course à pied il y a (seulement) un peu plus d'un an (à l'époque : sédentaire en surpoids, la trentaine avancée*) et je suis toujours impatient d'être à ma séance suivante.
Est-ce qu'on prend du plaisir à courir? En ce qui me concerne, certainement !
C'est plus ou moins évident selon les séances. Il y a des jours avec et des jours sans... Comme pour tout.
Par contre, les endorphines ne se déclenchent qu'au bout d'un moment (30mn de footing).
Un article sur le net (vite trouvé) sur le sujet:
www.jogging-international.net/sante-form...ez-vers-le-bonheur-1
Maintenant, je ne dirai pas que la recherche de ce plaisir est ce qui me pousse à courir ou si c'est le cas, c'est inconsciemment.
C'est d'abord l'entretien physique, l'action positive sur le stress, l'hygiène de vie... Les mêmes choses qui t'y conduisent, je suppose.
Ensuite, il y a la compétition et l'habitude. Quand je parle de compétition, il peut s'agit de compétition... contre soi-même, le dépassement de soi. Le fait de parvenir à boucler son plan "courir 30mn sans s'arrêter", sa première course... Il y a un plaisir fou à progresser et ce d'autant qu'au départ, ça va très vite. On trouve toujours un objectif à sa mesure (que ce soit une distance plus longue, un temps plus court, une course particulière).
Enfin pour les jours difficiles, c'est parfois le poids de tout ce qu'on a fait précédemment et le respect scrupuleux du plan d'entraînement qui vont nous aider à prendre la route.
Personnellement, je me suis mis à la course à pied il y a (seulement) un peu plus d'un an (à l'époque : sédentaire en surpoids, la trentaine avancée*) et je suis toujours impatient d'être à ma séance suivante.
Last Edit:il y a 9 ans 2 mois
par Actorios
Dernière édition: il y a 9 ans 2 mois par Actorios.
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- oeufmollet
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Réponse de oeufmollet sur le sujet Plaisir de courir, mythe ou réalité?
Posted il y a 9 ans 2 mois #379693
Salut
Perso c'est simple : le jour où il n'y aura plus de plaisir, où je me demanderai pourquoi je vais courir ou le jour où j'irai à l'entrainement à reculons plusieurs fois d'affilée, ça sera clairement un signe que je dois arrêter.
Courir pour un objectif, genre suivre un plan marathon pour faire un marathon dans x mois, OK, c'est dur, on prend pas forcément bcp de plaisir, avec des entrainements bien carrés et parfois difficiles, mais il y a un objectif précis, avoir le maillot du finisher. Certains fonctionnent comme ça, ils visent uniquement des objectifs. Mais une fois l'objectif passé, ils doivent en trouver un autre rapidement pour se remettre au boulot. Donc pas bcp de temps mort finalement.
Comme ceux qui courent uniquement pour perdre du poids, ou parce qu'ils ont des problèmes de santé et que ça doit leur faire du bien, c'est pas forcément du plaisir pour eux, donc s'ils ne voient pas de résultat, hop ils arrêtent (combien arrêtent la CaP parce qu'ils n'ont pas perdu de poids après 1 mois à courir en kway en plein soleil ?).
Alors que courir pour le plaisir, c'est simple, on va courir parce qu'on en a envie, parce que ça va faire du bien, physiquement ou moralement, soit parce qu'on va avoir des bonnes sensations, soit juste parce qu'on va être tranquille en pleine nature ou au contraire en mode pipelette avec des amis. Plein de raisons qui peuvent nous faire sauter dans les baskets en se disant "enfin ...". Finalement, ce n'est plus vraiment un sport mais un passe-temps agréable, comme ceux qui font du tricotage, de la photo, des trains miniatures, ou des gateaux au nutella ...
Perso c'est simple : le jour où il n'y aura plus de plaisir, où je me demanderai pourquoi je vais courir ou le jour où j'irai à l'entrainement à reculons plusieurs fois d'affilée, ça sera clairement un signe que je dois arrêter.
Courir pour un objectif, genre suivre un plan marathon pour faire un marathon dans x mois, OK, c'est dur, on prend pas forcément bcp de plaisir, avec des entrainements bien carrés et parfois difficiles, mais il y a un objectif précis, avoir le maillot du finisher. Certains fonctionnent comme ça, ils visent uniquement des objectifs. Mais une fois l'objectif passé, ils doivent en trouver un autre rapidement pour se remettre au boulot. Donc pas bcp de temps mort finalement.
Comme ceux qui courent uniquement pour perdre du poids, ou parce qu'ils ont des problèmes de santé et que ça doit leur faire du bien, c'est pas forcément du plaisir pour eux, donc s'ils ne voient pas de résultat, hop ils arrêtent (combien arrêtent la CaP parce qu'ils n'ont pas perdu de poids après 1 mois à courir en kway en plein soleil ?).
Alors que courir pour le plaisir, c'est simple, on va courir parce qu'on en a envie, parce que ça va faire du bien, physiquement ou moralement, soit parce qu'on va avoir des bonnes sensations, soit juste parce qu'on va être tranquille en pleine nature ou au contraire en mode pipelette avec des amis. Plein de raisons qui peuvent nous faire sauter dans les baskets en se disant "enfin ...". Finalement, ce n'est plus vraiment un sport mais un passe-temps agréable, comme ceux qui font du tricotage, de la photo, des trains miniatures, ou des gateaux au nutella ...
par oeufmollet
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- Maclad
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Réponse de Maclad sur le sujet Plaisir de courir, mythe ou réalité?
Posted il y a 9 ans 2 mois #379697
coucou Max et Bienvenue,
très clairement au début la notion de plaisir est relative. comme le dit très justement Actorios, en dessous de 30' ton corps n'a pas le temps de commencer la sécretion des endorphines source du plaisir. Mais tu verras que petit à petit le plaisir va faire son apparition et tu vas devenir accro !!
très clairement au début la notion de plaisir est relative. comme le dit très justement Actorios, en dessous de 30' ton corps n'a pas le temps de commencer la sécretion des endorphines source du plaisir. Mais tu verras que petit à petit le plaisir va faire son apparition et tu vas devenir accro !!
par Maclad
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- Vince1987
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Réponse de Vince1987 sur le sujet Plaisir de courir, mythe ou réalité?
Posted il y a 9 ans 2 mois #379701
Pour avoir repris en début d'année après 7 ans d'arret, je peux te dire une chose...je ne comprends toujours pas pourquoi j'avais arrêté tellement je prends de plaisir à courir
Je suis toujours dans l'impatience de la séance suivante, du progrès suivant, bref, envie d'y retourner tout le temps
Après, c'est comme toute activité, je pense que chacun est différent sur ce qui lui fait plaisir. Comme dit l'Oeufpasassezcuit, chacun son dada, pour certains ce sera la course, d'autres la rando, le foot, le basket, le tennis, le macramé, la cuisine...Par contre, l'aspect "génération d'endorphines" est réel après 30 minutes de course environ, on se sent mieux , du coup cela peut devenir rapidement addictif
Je suis toujours dans l'impatience de la séance suivante, du progrès suivant, bref, envie d'y retourner tout le temps
Après, c'est comme toute activité, je pense que chacun est différent sur ce qui lui fait plaisir. Comme dit l'Oeufpasassezcuit, chacun son dada, pour certains ce sera la course, d'autres la rando, le foot, le basket, le tennis, le macramé, la cuisine...Par contre, l'aspect "génération d'endorphines" est réel après 30 minutes de course environ, on se sent mieux , du coup cela peut devenir rapidement addictif
par Vince1987
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- personne
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Réponse de personne sur le sujet Plaisir de courir, mythe ou réalité?
Posted il y a 9 ans 2 mois #379718
Plaisir, une réalité c'est sur. Mais c'est propre à chacun comme l'a dit Vince.
La course a toujours été un truc que j'ai apprécié, c'est naturellement que je me suis mis au jogging. Et meme en courant lentement en luttant pour etre en EF, je suis heureux de courir dehors. Par opposition, le vélo me gonfle, et c'est pas réellement un plaisir quand j'en fait (entre 150 et 200km/semaine), tout juste une satisfaction après une bonne séance avec une bonne météto et de bons paysages. En cap, meme sous la pluie et une séance dure comme hier, j'avais la banane pour la journée. Et pour d'autres personnes ca sera l'inverse.
La cap est surement un bon sport pour la perte et le controle du poids, mais n'est pas le seul. Si ca te gonfle, n'hésites pas à aller voir ailleurs, ou à trouver des activités complémentaires telles que la natation ou le fitness/cardio. L'important c'est de bouger, à chacun de trouver son bonheur.
La course a toujours été un truc que j'ai apprécié, c'est naturellement que je me suis mis au jogging. Et meme en courant lentement en luttant pour etre en EF, je suis heureux de courir dehors. Par opposition, le vélo me gonfle, et c'est pas réellement un plaisir quand j'en fait (entre 150 et 200km/semaine), tout juste une satisfaction après une bonne séance avec une bonne météto et de bons paysages. En cap, meme sous la pluie et une séance dure comme hier, j'avais la banane pour la journée. Et pour d'autres personnes ca sera l'inverse.
La cap est surement un bon sport pour la perte et le controle du poids, mais n'est pas le seul. Si ca te gonfle, n'hésites pas à aller voir ailleurs, ou à trouver des activités complémentaires telles que la natation ou le fitness/cardio. L'important c'est de bouger, à chacun de trouver son bonheur.
par personne
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